Le Groupe de la Gauche Plurielle au Conseil Général et les
municipales
Le Groupe de la gauche plurielle et l'intercommunalité en Deux-Sèvres
la gauche plurielle au Conseil Général | ||
La
gauche plurielle explication de vote : Jean luc Drapeau Le golf de mazières : Alain mathieu La maison du cheval : Eric Gautier |
Le musée de Bougon : Eric gautier les transports scolaires: Joel Misbert la politique agricole : David Martineau
|
|
Intervention d'Alain Mathieu sur les orientations budgétaires 2000 | ||
intervention d'Éric Gautier sur le schéma routier départemental |
||
le rapport du Préfet sur l'Activité des Services de l'État dans le Département | ||
|
|
Explications de vote |
Ce
budget dans la continuité et la reconduction des budgets précédents reste
pour une part très importante un simple report de dépenses obligatoires liées
aux strictes compétences du département.
Proposé au nom d’une rigueur pourtant largement entamée par certains projets
comme la politique des maisons, dont celle du cheval, dévoreurs de fonds, sans
retour certain pour l'économie locale, et qui continueront de toute évidence
à peser sur le budget départemental, comme peu le faire par exemple le Musée
des tumulus.
Nous pourrions aussi au nom de cette rigueur faire certaines économies comme
l’économie notamment du golf.
Cette
structure dont vous dites qu’elle ne représente qu’une faible part de
budget total, malgré une subvention d’équilibre de 914 000 F, ne semble bénéficier
en tous cas qu’à une part très faible des citoyens de notre département,
part en diminution constante (- 10% pour cette année encore).
Concernant le domaine routier nous insistons sur la contradiction entre le schéma
routier voté en juillet dernier et le dossier présenté hier en séance
publique.
Nous souhaitons que sur ce sujet une réunion de cadrage pour donner plus de cohérence
au projet départemental.
Dans le domaine agricole, nous serons très vigilants sur la mise en œuvre des
CTE et l’implication et la contribution du Conseil Général dans cette
nouvelle procédure. Nous demandons que cesse la politique actuelle de
saupoudrage en matière de subventions agricoles pour réorienter les fonds vers
une politique plus cohérente.
Le
Budget est et reste de la détermination de l’exécutif.
Cela ne
nous a certes pas empêché d’apporter notre contribution au débat, et de
nous faire l’écho de demandes formulées par des associations et par les
citoyens de notre département.
Nous assumons
nos avis et remarques y compris celles acceptant un certain nombre de décisions
nécessaires ou conformes à notre idée de la gestion départementale.
De fait comme
d’habitude, ce budget s’est avéré non amendable, il n’a en effet pas
varié au cours de ces débats, et reste conforme et identique au projet
transmis par vos services.
Nous
aurions, souhaité dès cette année, un geste significatif vers la gratuité du
transport scolaire, et aurions pu dans ce cas faire nous aussi un geste.
Nous restons
malgré tout optimistes car l’expérience montre qu’au fil du temps nos
propositions font leur chemin et sont dans nombre de cas, à terme, prises en
compte par notre assemblée.
Nous
reformulerons donc nos demandes et continuerons à faire des propositions dans
ce domaine comme dans d’autres.
Vous ne
manquez jamais de faire un amalgame entre notre refus de cautionner un projet
qui est votre projet, et le contenu de ce budget, décision par décision, dont
vous admettrez qu’une grosse part est du domaine de la dépense obligatoire,
Aussi nous ne manquerons pas à notre tour de vous rappeler que vous et vos amis
parlementaires de l’opposition Nationale, ne votez jamais les lois de finances
présentées par le gouvernement Gauche Plurielle de Lionel JOSPIN.
La règle veut qu’un exécutif assume ses choix, nous vous laisserons donc ce
privilège, et nous ne voterons pas votre budget 2000 et nous attendrons
avec attention le BP 2001 pour juger de l’élan 2000.
Intervention
d’Alain Mathieu
|
Force est de constater que le déficit du Golf de
Mazières ne cesse de s'agrandir.
Il est en effet passé de :
- 487 000 en 1997
- 722 000 en 1998
et s'élève à 914 000 pour 2000.
Dans le même temps, le nombre d'abonnés
diminue pour tomber à 193, soit - 10,32 %.
Il faut d'ailleurs noter que, outre la subvention de fonctionnement, notre
assemblée participe à hauteur de 140 000 F aux activités scolaires pour le
Golf de Mazières.
Nous ne pouvons donc imaginer continuer à combler, d'année en année, de tels
déficits et demandons que notre assemblée recherche une solution lui
permettant d'être plus conforme aux équilibres de gestion.
Intervention
d’Eric Gautier Conseiller
Général de Celles sur Belle au
sujet de la Maison du Cheval
|
Monsieur le Président,
J'ai été alerté à plusieurs reprises par
plusieurs centres équestres au sujet de la concurrence directe effectuée auprès
de leurs clients par les commerciaux de la Maison du Cheval.
Il serait sans doute dommage qu'une structure dont
la réalisation a été financée par le département mette en difficulté
d'autres centres équestres qui fonctionnent de manière strictement privée grâce
à des investissements réalisés par les collectivités publiques (Communauté
de Communes...)
Je voudrais attirer votre attention sur le fait que
la généralisation d'un tel démarchage risquerait de faire en sorte que la
mise en oeuvre de la politique départementale se fasse au détriment des
collectivités qui s'étaient préalablement engagées dans ce secteur ou des
entreprises privées.
Des engagements avaient été pris pour que la Maison du Cheval ne mette pas en péril les centres équestres existants. Nous souhaitons que ces engagements soient réellement tenus.
Intervention
d’Eric Gautier Conseiller
Général de Celles sur Belle au sujet du Musée de Bougon
|
Monsieur le Président,
Vous nous proposez, dans cette délibération,
d'inscrire 3 500 000 F de travaux d'aménagement du musée de Bougon en ayant
inscrit une autorisation de programme de 6 Millions de F.
En parallèle à ces investissements, la
subvention d'équilibre de fonctionnement versée par le département au musée
ne cesse d'augmenter, puisqu'elle est passée de 2,059 Millions de Francs en
1999 à environ 2,957 Millions de Francs au Budget 2000, ce qui représente
pratiquement 80 % du budget de fonctionnement du musée.
A quelle échéance pensez-vous que le retour d'investissement permettra de mettre en place une gestion plus équilibrée ? Sans penser qu'une telle activité puisse être nécessairement bénéficiaire, il ne nous paraît pas sain que le fonctionnement d'une structure soit financé par une subvention d'équilibre équivalent à 80 % de son budget.
Intervention
d’Eric Gautier Conseiller
Général de Celles sur Belle au sujet du schéma routier départemental
|
Le schéma routier départemental a été voté en
juillet 1999 en incluant la demande d'une voie autoroutière concédée de Niort
à Etagnac soit Niort - Maisons Blanches pour notre département.
Il est avéré à ce jour, comme nous l'avions dit
lors du vote du schéma routier départemental qu'il n'y aura pas d'autoroute
concédée et ce pour des raisons à la fois financières et réglementaires.
Nous nous réjouissons des apports supplémentaires
de l'état et de l'engagement de la Région pour l'aménagement de la N 149 et
la déviation de Niort.
Les apports supplémentaires doivent permettre,
comme l'avaient indiqué le Maire de Niort et Ségolène ROYAL dans les
rencontres avec le Ministre des Transports. Ces apports doivent permettre
d'aider le département et la région à relancer les aménagements, en
particulier de la D. 948 ce qui aura pour conséquence de favoriser un développement
équilibré du département.
Cela demande de modifier le schéma routier départemental
et d'engager rapidement les procédures de déclaration d'utilité publique, en
particulier pour la déviation de Mougon dont vous signalez au Maire, dans un
courrier en date du 28 ocobre dernier, que le dossier était effectivement prêt.
Intervention
de Joël Misbert Conseiller
Général de Fronteny Rohan Rohan Pour
la gratuité des transports scolaires
|
Nous le savons tous, la vie dans un petit village
présente bien des avantages mais également de nombreux inconvénients.
Aussi, devons-nous être très attentifs à préserver
le tissu rural, et lui donner les moyens de croire en l'avenir.
Pour les enfants de nos villages, nous
devons, comme nous l'avons fait pour les nouvelles technologies de
communication, faciliter l'accès au sport, à la culture et, bien sûr, en
premier lieu, à l'enseignement.
Concernant ce dernier point, une injustice
flagrante pénalise lourdement les familles qui n'ont pas la chance d'habiter à
proximité d'un collège ; ce qui représente plus de 50 % des enfants des
Deux-Sèvres.
Au coût du transport restant à la charge de
ces familles éloignées des lieux d'enseignement, s'ajoute un éloignement
identique aux piscines, aux bibliothèques, aux cinémas...
Nous pensons qu'il est du devoir de notre
assemblée de rétablir l'égalité devant l'accès au savoir, en instituant la
gratuité des transports scolaires.
Cette demande est réaliste : tout d'abord,
car près de 30 % des départements de France la pratique. L'Aisne, les
Hautes-Alpes, l'Aube, la Haute Corse, le Doubs, le Gard, le Gers, l'Indre, les
Landes, le Lot, l'Oise, le Pas de Calais, la Haute Savoie, l'Yonne... mais
aussi, car le surcoût, pour notre département, n'est que de 0,75 % du Budget.
Une concertation doit s'engager et un premier
pas pourrait être franchi en s'inspirant de la décision de la Drôme, qui
pratique la gratuité totale jusqu'à l'âge de 16 ans (âge de la scolarité
obligatoire) et 480 F au delà de 16 ans.
Intervention de David Martineau Conseiller Général de Saint Varent au sujet de la politique
agricole
|
L'agriculture ne peut être désolidarisée de
la vie rurale et de ses territoires.
Les seules lois du marché ne peuvent à la
fois assurer :
- la juste rémunération du producteur,
- la sécurité du consommateur.
Aux notions de performances et de rentabilité
doivent s'ajouter aujourd'hui la préservation du patrimoine, la
qualité du produit et la sécurité du consommateur.
En cette fin de siècle, l'agriculture se
retrouve placée devant de nouvelles responsabilités pour répondre aux attentes
de notre société notamment en termes d'emplois, de transparence et de développement
durable.
C'est dans cette logique qu'a été élaboré
le Contrat Territorial d'Exploitation.
Cette contractualisation entre l'agriculteur
et l'état développe :
d'une part, le volet socio-économique,
et d'autre part, le volet environnemental et
territorial.
Ces 2 volets étant indissociables
dans la mesure où ils se nourrissent l'un l'autre.
Devant cette nouvelle donne, notre collectivité doit mettre en place une véritable
politique d'accompagnement en complète adéquation avec cet instrument
qu'est le CTE mis à la disposition de l'agriculteur.
bNous devons réunir l'ensemble des collectivités (régions, départements,
pays, communes) pour abonder sur un projet cohérent et adapté au
territoire.
C'est peut-être avant tout une révolution des
esprits vers laquelle il va falloir aller puisque nous devrons passer dans
les années à venir
d'une logique de filière vers une logique de
territoire,
d'une logique de guichet vers une logique de
projet,
d'une logique de compétition vers une logique de
coopération.
Je crois que c'est dans cet esprit
constructif que la 7ème commission devra participer à cette mutation du développement
agricole pour passer du "produire plus" au "produire
mieux".
Nous souhaitons que notre département s'implique
et contribue fortement à la mise en oeuvre de cette politique.
Intervention
d'Alain mathieu sur les orientations budgétaires
2000
|
Monsieur
le Président,
Comme
l'a exposé notre collègue rapporteur du budget, il ne s'agit aujourd'hui que
d'examiner les grandes masses du futur budget, sans connaître les projets qu'il
contient.
Au
nom de notre groupe, je souhaite d'abord réagir sur le contexte général de l'économie
nationale. Vous avez souligné que ce contexte est favorable, mais vous avez
omis, involontairement je le pense, de relever que ce contexte résulte de
l'action volontariste de notre gouvernement.
Le
taux de croissance estimé est d'ailleurs plus élevé que celui indiqué par
vos soins puisque l'INSEE prévoit pour cette année un minimum de 2,4 ou 2,5%.
De
plus pour l'an prochain, le budget national est organisé autour d'une
croissance plus élevée, durable et plus solidaire par des baisses de taxes et
de TVA.
Cette
politique dynamique va bénéficier notamment
aux entreprises par la réforme de la taxe professionnelle dont Bernard
Paineau nous a parlé il y a un instant. S'agissant de l'évolution des
dotations de l'Etat et de la re-centralisation rampante relevée par notre collègue
Favreau, une relance de la décentralisation vient d'être annoncée par le
Premier Ministre devant le congrès de l'Assemblée des Départements de France
le 13 octobre auquel Mr Favreau assistait.
Sans
revenir sur la répartition interne des différentes opérations budgétaires,
nous regrettons de nouveau que les orientations budgétaires proposées
n'accompagnent pas cette dynamique nationale et ne profitent pas réellement du
renforcement durable de la croissance pour impulser une réelle politique
innovante.
Intervention
d'Éric Gautier lors du vote du schéma routier routier
départemental
|
"Monsieur le Président,
Chacun mesure l'importance du réseau routier
en matière de développement, c'est pourquoi le schéma routier est déterminant
pour l'avenir.
La position stratégique de notre département, base
arrière en particulier de La Rochelle seul port en eaux profondes de la façade
atlantique, a conduit le département à investir sur deux bases logistiques à
La Crèche et aux Maisons Blanches.
La Région, par la voix de son président, a
considéré que la liaison Maisons Blanches-Niort faisait partie du Réseau
d'Intérêt Régional (RIR) puisqu'elle permettrait de relier les quatre chefs
lieux de département de la région.
Le département, par ailleurs, a commencé à
investir sur la D 948 dans l'optique d'une mise à 2x2 voies progressive. Les
ouvrages d'art ont été construits à cet effet.
La stratégie proposée aujourd'hui s'oriente
vers la demande d'une autoroute financée dit-on par des fonds privés, alors
qu'il s'agit me semble-t-il d'un financement par le biais d'une Société d'Économie
Mixte.
La position de l'État exprimée par Mr le Préfet
ce matin devant notre assemblée semble bien indiquer que "l'inscription au
schéma des services d'une voie concédée" si elle était envisageable ne
se ferait pas avant 15 ou 20 ans, et qu'en tout état de cause "elle n'était
pas à l'ordre du jour."
Faut-il dès lors reconduire une stratégie de
mise en place d'une autoroute comme cela avait été fait en son temps pour le
nord du département, et risquer ainsi, de repousser à des échéances hypothétiques
et très lointaines l'aménagement de la D 948? Cette solution serait fort
dommageable non seulement pour le développement du Sud Deux Sèvres mais aussi
pour des questions de sécurité au vu de l'augmentation prévisible du trafic.
Nous pensons qu'il faut plutôt profiter du
fait que cet axe soit classé comme route d'intérêt régional pour réaliser
les aménagements allant vers
une 2x2 voies.
J'ajoute enfin qu'en matière de développement
une route à 2x2voies est plus efficace pour le pays traversé car elle permet
d'irriguer beaucoup mieux le territoire qu'une autoroute, sans entraîner des
nuisances en matière d'environnement."
Rapport du
Préfet
sur l'activité des services de
l'État sur
le département
Le préfet des Deux Sèvres a récemment présenté aux élus du Conseil Général un rapport sur l'activité des services de l'État dans le département.
Nous publions quelques extraits de ce rapport.
Politique d'insertion et de Solidarité
En janvier 1998, une Mission d'Urgence Sociale et un Fonds d'Urgence Sociale ont été mis en place pour apporter des réponses immédiates aux personnes et aux familles en situation de détresse grave, qui, malgré les dispositifs existants, sont exposées à des risques sérieux pour le maintien de leurs conditions d'existence.
L'Etat, principal financeur du fonds, a mobilisé un milliard de francs, au niveau national sur son budget.
Après cinq mois de fonctionnement, le bilan du dispositif a montré que, dans les Deux Sèvres, la mission d'Urgence Sociale, sur 1776 dossiers reçus, avait octroyé 1520 aides financières d'urgence mobilisant ainsi 3 883 810 F (financement ASSESIC compris).
L'amélioration des dispositifs d'aide et de secours ainsi que leur coordination s'inscrivent désormais dans le cadre de la loi relative à la lutte contre les exclusions (loi Aubry) qui prévoit la mise en place d'une Commission de l'Action Sociale d'Urgence. Cette commission a été installée le 18 décembre 1998.
Sécurité
L'année 98 a vu la mise en place, sur Niort, d'un Contrat Local de Sécurité signé le 29 Juin 1998 entre le préfet des Deux Sèvres, le Maire de Niort, l'Inspecteur d'Académie et le Procureur de la République.
Afin de renforcer ce dispositif constituant l'outil principal d'une politique de sécurité privilégiant l'éducation à la citoyenneté et la proximité, le Ministère de l'Intérieur a procédé, en 1998, au recrutement des six adjoints de sécurité affectés au commissariat de Niort.
Parallèlement, la mairie de Niort a recruté les premiers agents locaux de médiation sociale appelés à travailler dans les différents quartiers de la cité.
Dotations de l'État
Les principales dotations de l'État aux collectivités territoriales du département s'élèvent à 981 061 251F.
Politique d'Aménagement du territoire et de développement local
1° L'accompagnement de l'Europe
Les acteurs publics et privés Deux-Sèvriens associent largement les fonds structurels européens à l'élaboration de leurs projets. Les chiffres qui illustrent cette implication sont éloquents :
Ø 41 dossiers ont bénéficié d'une subvention FEDER au titre de l'objectif 5B soit 12 691 639F.
Ø 12 dossiers ont été programmés sur l'objectif 2 pour un montant de subvention de 6 745 808 F. Durant cette même année 10 017 920 F de crédits de paiement étaient versés aux opérateurs.
Ø 16 dossiers ont été financés au titre du Programme d 'Initiative Communautaire LEADER II, pour un montant de 2 912 062 F et 511 507F de crédits de paiement ont été versés aux opérateurs.
2° Les soutiens financiers publics aux initiatives locales et à l'activité économique
Le FNADT
Ø 11 dossiers ont été retenus au titre du FNADT (Fonds National à l'Aménagement Du Territoire)
Parmi les dossiers retenus pour la section investissement, on peut noter la création d'un pôle géologique à Melle, la réalisation de la 2ème tranche du pôle de St Maixent.
LA CRÉATION ET LE DÉVELOPPEMENT DES ENTREPRISES
Ø le montant total des aides allouées aux entreprises s'élève à 23.808. 829 F.
Ø il convient d'ajouter les dossiers de créateurs d'entreprises éligibles à l'aide aux demandeurs d'emploi créateur d'entreprise. Sur 262 dossiers déposés, 242 ont reçu une suite favorable.
Ø au titre des chèques conseil il a été attribué 531 600F d'aide pour 304 chéquiers.
LES ORAC
Destinés à re dynamiser le tissu commercial et artisanal des zones rurales par la mise en uvre d'une stratégie volontaire et partenariale de l'ensemble des acteurs locaux, les ORAC favorisent la modernisation des petites entreprises.
4 ORAC sont engagées en Deux Sèvres . Le soutien financier de l'État a permis la poursuite de ces programmes dans les conditions suivantes :
Ø au titre du Ministère du Commerce et de l'Artisanat :
abondement de 150 000F pour l'ORAC de Bressuire
abondement de 30 000F pour l'extension de l'ORAC de Gâtine
Ø au titre du FNADT
abondement de 100 000F pour l'extension de l'ORAC de Gâtine
abondement de 300 000F pour l'ORAC d'Argenton Château
Des enveloppes complémentaires permettront de financer de nouveaux dossiers de demande de subvention.
Politique d'Emploi et de formation professionnelle
La mise en uvre des mesures en
faveur de l'emploi
Les principales actions en faveur de l'emploi
se traduisent par la signature de contrats dans les secteurs suivants
Accès ou retour à l'emploi dans les entreprises du secteur marchand
Contrats d'alternance nouveaux contrats
- -contrats d'apprentissage : 1597
- -Contrats de qualification : 572
- -Contrats d'adaptation : 346
- -contrats d'orientation : 31
Contrats initiative emploi : 839
Stages d'accès à l'entreprise : 202
Exonération à l'embauche
- -Premier salarié : 240
- -Abattement pour embauche à temps partiel : 906
Insertion par l'activité professionnelle
Contrats Emploi-Solidarité (CES) : 4108 conventions initiales et avenants
Contrats Emplois Consolidés (CEC) : 873 conventions initiales et avenants
Stages de formation professionnelle
Stages d'insertion et de formation à l'emploi
- - d'accès collectif : 643 entrées
- - d'accès individuel : 111 entrées
Programme "nouveaux services - nouveaux emplois"
Secteur public
- - conventions signées : 225
- - postes "Emplois-Jeunes" conventionnés : 599
- - contrats de travail signés : 428
Police nationale
- - postes "Emplois-Jeunes" conventionnés : 6
- - contrats de travail signés : 6
Education Nationale
- - postes "Emplois-Jeunes" conventionnés : 328
- - contrats de travail signés : 308
Réduction du temps de travail
- Conventions signées depuis la promulgation de la loi : 17
- Conventions d'appui conseil : 33
AGRICULTURE ET ELEVAGE
Economie agricole
La politique agricole a connu des développements considérables depuis une quinzaine d'années, elle s'inscrit de plus en plus dans le cadre européen.
La DDAF a en charge l'essentiel des procédures et aides directes qui accompagnent les exploitants agricoles tout au long de leur vie active.
Les concours publics à l'agriculture productive atteignent environ I milliard de francs chaque année dans le département des Deux Sèvres, représentant environ la moitié du revenu des agriculteurs.
1996-2005, un projet pour l'agriculture en Deux Sèvres : maintenir la population active agricole par une politique d'installation volontaire et de création de valeur ajoutée dans un environnement de qualité.
Les Contrats Territoriaux d'Exploitation (CTE)
Les Contrat Territoriaux d'Exploitation sont une disposition majeure de la loi d'orientation agricole.
La politique agricole mise en uvre depuis une trentaine d'années visait essentiellement à encourager l'augmentation de la production par le versement d'aides publiques proportionnelles au volume de production et à la taille de l'exploitation.
Les Contrats Territoriaux d'Exploitation ouvrent la possibilité de passer progressivement d'un système à caractère forfaitaire et automatique à une politique contractuelle dans laquelle une partie des aides publiques aux agriculteurs sera accordée en priorité aux exploitations respectant les orientations définies dans des cahiers des charges.
Le contenu des CTE traduira la façon concrète dont peuvent être mis en uvre les objectifs généraux souhaités par le gouvernement en matière agricole:
- - encouragement d'une agriculture productrice de valeur ajoutée
- - développement de l'emploi
- - occupation équilibrée du territoire
- - préservation des ressources naturelles