Proposition de l'Union Régionale Socialiste pour un développement solidaire

Notre combat pour l'emploi

Cinq  mesures pour soutenir la création de micro entreprises

 

 pour un développement régional Solidaire

  Les compétences importantes dévolues à la Région en matière notamment d'aménagement du territoire, de développement économique, d'enseignement et de formation sont de caractère éminemment politique. Choisir de ne pas choisir : tel est, dans bien des domaines, la ligne de conduite de l'actuel Président et de sa majorité. C'est une option politique : celle d'un conservatisme opportuniste et volontiers démagogique.

  Dans cette période de mutations rapides, tant économiques que sociales et culturelles, notre région doit être animée d'une volonté politique forte et doit se doter des outils indispensables à un développement durable.

  Pour un développement durable et solidaire

  v    S'appuyer sur le rôle moteur des agglomérations

 Les agglomérations doivent être le pôle de développement de leur territoire. La Région doit soutenir une politique des villes fondée sur des réseaux en particulier :

§        Accentuer le soutien au réseau des quatre communautés chefs lieux de département (AIRE 198) qui forment une métropole polycéphale de 400.000 habitants.

§        Aider à la construction et au développement de réseaux de villes dans chaque département.

§        Promouvoir l'existence de réseaux sur des axes thématiques avec les agglomérations des autres régions.

§        Accentuer son aide aux agglomérations pour les soutenir dans leur rôle de centralité et d'animation de leur territoire (transports, équipements structurants, action culturelle et sportive, solidarité sociale…)

v    Valoriser et fertiliser les territoires ruraux

§        Renforcer l'attractivité des bourgs et villages par une politique de soutien à la création de services aux personnes, au maintien des services publics, à la modernisation de l'habitat, à l'installation de jeunes agriculteurs,…

§         Soutenir les petites villes pour la création ou le maintien d'activités économiques et commerciales, cela passe par la mise en place de développeurs locaux, formés en encadrés par une agence de développement local co-pilotée et cofinancée par la Région et l'Etat.

  v    Mieux irriguer le territoire régional par les transports collectifs

§        Mettre en place une véritable organisation des transports publics qui fait actuellement défaut (pas de schéma directeur des transports au niveau de la Région) et imaginer des réponses originales et souples de transports à la demande.

 

Pour une veritable politique de formation

L'Union Régionale préconise une politique régional fondée sur quelques principes fondamentaux :

§        Favoriser une égalité des chances plus effective : mise en place d'une gratuité des fournitures et des transports scolaires pour les lycéens, ainsi qu'un complément aux bourses nationales pour les étudiants  dont les familles ne peuvent subvenir aux besoins.

§        Mieux adapter l'enseignement et la formation professionnelle aux nouvelles techniques

§        Renforcer l'attractivité des deux universités et susciter la création d'un réseau des universités du Centre- Ouest -Atlantique

§        Assurer une meilleure corrélation entre la formation professionnelle et les besoins actuels et futurs de l'économie locale.

§        Favoriser les échanges entre les structures d'enseignement et le milieu professionnel

§        Ouvrir les structures d'enseignement sur leur environnement

§        Faire de la Région un partenaire pilote innovant de la réforme Péry de la formation professionnelle.

 

Pour une action motrice du développement économique

Il nous revient d'affirmer que la voie ouverte par le gouvernement de Lionel Jospin est transposable à l'échelle régionale en faisant de la politique de l'emploi une priorité.

 

v     Un volontarisme politique en matière d'action économique

§        la Région, relais des politiques nationales

il convient de soutenir et amplifier les politiques gouvernementales en mettant en œuvre les moyens logistiques et financiers nécessaires pour que les dispositifs innovants permettent enfin d'inverser durablement la courbe du chômage. Cette volonté implique de relayer, amplifier et mettre en place sur le terrain les deux dispositifs principaux :

¨     les emplois jeunes

¨     l'aménagement et la réduction du temps de travail

§        La Région, acteur de l'emploi

¨     En matière d'accueil d'entreprises la région doit , en accord avec l'ensemble des collectivités territoriales, se doter d'une structure de coordination et de négociation propre à limiter les surenchères des entreprises et à imposer des engagements, notamment sur la durée des emplois crées (1O ans).

¨     En règle générale le premier critère des aides à l'implantation d'entreprises doit être le nombre d'emplois crée et garanti dans la durée.

 ¨    En matière   de création d'entreprises, un véritable "droit à l'initiative" doit être crée pour les micro-entreprises et les structures associatives de production. En complément la région doit favoriser le développement d'un dispositif d'épargne de proximité à l'échelle des agglomérations et des pays.

 

v    Un volontarisme politique en matière d'insertion

Le développement de l'insertion par l'activité économique salariée de production nécessite :

¨      une meilleure formation des personnels des entreprises d'insertion

¨      une réactualisation du critère de "mieux disant social" tant dans les appels d'offre de la Région que dans les aides qu'elle accorde

¨      une contractualisation pluriannuelle entre la région et les organismes d'insertion

v     Un volontarisme politique en matière de formation continue

¨     Face à l'évolution rapide des techniques et des métiers, il faut tendre vers un système qui tend à se former pour permette aux salariés d'acquérir les capacités à rebondir dans des parcours professionnels qui ne sont plus linéaires. C'est vers un concept "d'éducation continue" qu'il faut redéfinir les politiques régionales.  

    Pour échapper au risque d'enclavement de la région

La région Poitou-Charentes se caractérise, en matière de transport, par un retard dans les infrastructures routières transversales et dans le développement ferroviaire. Il a fallu attendre 1998 pour voir les premiers TER Poitou-Charentes, et pour la période 1992-1997 la Région se classe, en francs par habitant, avant-dernière pour l'investissement en infrastructures ferroviaires.

Dans ce domaine, comme dans les autres, l'absence de politique de la Région fait obstacle à un développement durable.

 

v    Une politique des transports qui ouvre la Région sur l'Europe

Ce qui est en cause, c'est non seulement la facilité de relations du Poitou-Charentes avec les régions voisines mais aussi l'insertion de la façade atlantique en Général et du Poitou-Charentes en particulier dans le maillage routier, ferroviaire et maritime européen.

Il est indispensable d'inscrire notre région dans les schémas de transport à l'échelle européenne :

·    Réalisation de la voie TGV Tours Bordeaux d'ici à 2010(après un choix de tracé le moins nuisant.) Développement du ferroutage et des TER sur les voies actuelles.

·        Prise en compté effective du réseau portuaire de la façade atlantique (Nantes, La Rochelle, Rochefort, Bordeaux) comme un des éléments structurants des axes routiers et ferroviaires et comme une réelle alternative aux ports de la mer du Nord, bientôt saturés.

·        Modernisation  du réseau routier par l'achèvement de la RN 1O Poitiers Angoulème Bordeaux et de la RN 11 Niort La Rochelle, la réalisation  des deux branches de la liaison Centre Europe Atlantique inscrites au schéma national et le renforcement de la liaison Niort Limoges.

·        Développement du cabotage qui peut constituer une alternative au transport routier.

 

v    Un maillage efficace des territoires

·        L'armature urbaine équilibrée de la région structure un ensemble de territoires ruraux. Elle nécessite cependant des liaisons routières rapides entre les quatre chef-lieux.

·        Le schéma régional doit viser à l'utilisation plus efficace des différents modes de transports pour aller vers le transport multimodal. Les réseaux TGV, TER, cars et bus doivent être reliés pour permettre d'offrir une alternative à la voiture individuelle- une alternative renforcée par la mise en place d'une tarification régionale avec billetterie unique.

 

v    Un développement durable de la région

·        Le développement durable impose également de prendre en compte la protection de l'environnement. Il conviendra de tirer profit des expérimentations menées par les villes de la région(véhicules électriques ou au gaz, liaisons cyclables, covoiturage, projet de tram-train…)

·        La communication des données informatiques est aujourd'hui aussi importante que celle des biens et des personnes. Il est indispensable de compléter le schéma régional des transports par un schéma de développement des autoroutes de l'information, de leurs accès et des self-services multimédias.

   

 

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